Ca commence comme un conte avec des gamins perdus dans une forêt mais ça finit sans pain d'épice.
Ca s'voit pas, mais c'est pentu lô! |
La vie du Lookout-qu'on-a-cru-que-c'etait-pas-lui-le-vrai. |
Chemin pendant une petite heure... |
Pourquoi les humains ont toujours l'air idiots quand ils ont la sensation d'avoir sauvé leurs fesses? Pour-Quoi?! On est content, n'est pô mouru! |
Aujourd’hui, après quelques jours de glandouille et de petite balade en attendant notre prochain Wwoof (demain soir) nous décidâmes de partir en quête d’une nouvelle vue à ajouter à nos souvenirs pittoresques et magnificent de cette contré qu’est la Nouvelle Zélande. (Je viens de lire un Fable, je me sens inspirée !)
Etant dans la région du Wairarapa, au sud de l’ile nord, pas bien loin de la capitale Wellington, on a jeté notre dévolu sur la Tararua Forest, direction la petite ballade nous emmenant sur le point de vu « Holdsworth ». 2 petites heures aller/retour .
1 petites heures de grimpette pour atteindre le haut (et par grimpette j’entend vraiment grimpette, la moitié du temps à 4 pattes dans une pente vraiment abrupt, comme un escalier géant fait avec les racines des arbres. Ah oui c’est beau, mais ça crève !) on arrive enfin au point de vu et la, élément important, pas de panneaux l’indiquant. Retenez ça pour la suite.
La vue est sympa, mais de loin pas la plus belle qu’on ai pu voir et pourtant, bien que peu longue ce fut notre plus dure ballade, car la plus escarpée.
Oui, mais y’avait pas de panneaux. Peut-être qu’il faut encore poussé le chemin un peu plus loin pour le vrai point de vue.
Mauvaise idée. Nous voilà embarqué sur un chemin dans une jolie foret certes, qui s’avéra après quelques temps être la walk indiquée durant quelques… jours.
Qu’à cela ne tienne, on espère encore une petite heure être sur le chemin du retour (et mon aversion pour les rebrousses routes n’allait pas dans le sens de la prudence, à savoir, retourner sur nos pas.)
Oui mais voilà, il y a un moment ou l’on est forcé de constater que non… on est pas sur la bonne route.
Oui mais voilà, on marchait déjà en descente depuis au moins 1 heure (grosse descente, ce qui veux dire grosse remontée dans l’autre sens.)
On était perdu, et bien perdu, avec en tête le fait que la nuit descend très vite et très tôt ici.
Mais mauvaise décision pour mauvaises décision, ou pour être plus élogieux, instinct d’aventurier courageux en mal d’exploration, on décide de carrément quitter le chemin (Les enfants, ne reproduisez pas ça à la maison ! Jamais ! Sous peine de mort lente et douloureuse et de privation de dessert à vie !) en suivant le bruit d’une rivière (il y en avait une sur le début du chemin, proche de là ou la voiture nous attendait sagement.)
En mode Indiana Jones dans les fougères, c’est dans ces moments là qu’on s’aperçoit que les chemins tracés, c’est sympa tout de même, en témoigne mes mollets écorchés.
La rivière apparaît enfin, et c’est partit pour une heure dans son lit (ouh la coquinetteuh va ! –A imaginer dit avec un accent du sud, du type « Madameuh, je viens réparer la photocopieuseuh » hum… je m’égare. Ca tombe bien c’est le thème de l’article. Mouhahaha)
Crapahutage au possible, pied dans l’eau, escalade de tronc, équilibre sur arbre mort en travers de la rivière, tout y passe, vidéo GoPro à l’appui.
Au bout d’une heure finalement, on s’en sort vivant, presque entier, crevé, mais tout va bien !
-Rhalala, l’art de broder un texte juste pour dire « On s’est promené, on a fait les cons, on s’est perdu, mais ca va, on s’en est sorti ! »
(Faut bien occuper les soirées au coin du van quand on a plus de lecture.)-
Note pour la suite : Jouer les aventuriers du gout en essayant le corned beef est aussi une erreur. (Jordane pense encore une fois que j’ai tenté de l’intoxiquer et rajoute même qu’il aurait du écouter sa Maman qui dit toujours « beeeh » quand le mot corned beef sort dans une phrase. Voilà, on s’en tiendra au thon en boite.)
Demain, on est sage, on va voir Moi Moche et Méchant 2. Voilà. Y’a plus qu’a espérer qu’on se plantera pas de salle et qu’il n’y aura pas de fougère entre les rangées de sièges.
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