VTT sur la Queen Charlotte Track et Monstre nocturne.

Le water taxi nous a lâché la. Et oui, là, il n'y a rien, absolument rien.

Torea bay. Point de départ!

Apres 40 minutes de grimpette, vélo sous le bras!





Lassant, non?;)


Et encore un peu de grimpette pour atteindre le sommet!

"J'suis contente, j'suis pas morte!" "Mouai... peu mieux faire..."

A mi chemin, un morceau de civilisation!

Le monstre de la nuit.

Le trop choupi monstre de la nuiiiit!

Les megas choupinounet monstres de la nouiiiiit!

Ca avait l’air d’une bonne idée.

En chiffre ça donne ça :
-135$  par personne pour la location du VTT, du casque (Casque de vélo mon amour…) et le water taxi (qui nous dépose et qui nous recherche, donc petit tour de bateau en prime sur Marlborough sounds, histoire de parfaire le tout.)
- 20 kilomètres et des brouettes (en ne comptant pas notre plantage de route.)
- 407 mètres de dénivelé (au plus haut, et a monter en poussant ton vélo…)
- 4 heures de VTT (et de sueur et de cris et de larmes et de joies et de p***** quand est-ce que cette p***** va se finir ?!!!?)
- 7 kilomètres de faux plat… en monté…

Sinon j’aime la vie hein.

                       On est partit guilleret ce matin, en direction du water taxi et de nos compagnons de routes pour la journée, nos deux VTT. (Ce sont des Scott, avec freins à disque, et le mien fait le bruit d’un millions de baleine qui couinent oui qui hurlent oui qui font un max de bruit quand je freine. C’est fort agréable. )
                      Et vas-y qu’on en remet une couche avec les beaux paysages, juste assez pour te faire oublier qu’après, tu vas en chier des rondelles de chapeau ma grosse.

                   Le water taxi nous dépose à Torea bay, un des point de la Queen Charlotte track, la marche magnifique de plus de 70 bornes qui te fait baver devant la beauté de Marlborough sounds (au nord nord de l’ile sud, un tas de petit bras de terre et de petites iles dans l’océan d’un bleu paon – Ne me demandez pas si cette couleur existe, mais c’est vraiment LA couleur de l’eau ici.-)
Salut les gars, je vous recherche dans 5 heures à Anakiwa ! Au passage, vous voyez l’énorme colline la ? Beh votre trajet commence par le sommet !

                 Ok, tout vas bien, on est dans une décor de Jurassic park, je l’jure, et on doit juste grimper une colline avec nos vélos.
Avec de la boue. Et des cailloux. Donc ton vélo, tu le pousse.
Ca dure 40 minutes, et t’as déjà envi de mourir de la vie, et t’es juste au début. Mais tout va bien.

                 Et tout vas bien. Parce qu’au sommet de cette satané colline (et la je me retiens d’écrire un tas d’autre insultes a son égard hein…) la vue t’empêche te coupe le souffle. T’en oublie presque que tes mollets, ça y’est, on finit par rendre l’âme. Que ton cœur, le goujat, s’est fait la malle. Que tes poumons, les salops, on décidés de s’auto-conssumer.

               Apes toutes ses émotions, c’est enfin la que ça devient drôle. Parce que mes amis, qui dit montée dit descentes !
Sur un chemin qui fait rarement plus d’1 mètres 48 de large, avec d’un coté le ravin, de l’autre des plantes qui griffes, au sol des cailloux et des trous, et des racines à la pelle, là, enfin tu t’éclate.
En plus, Warrior style oblige, on est même pas tombé. (Ou presque, je me suis vautré en évitant un arbre, mais ça compte pas. Parce que c’était la faute de mes freins bruyants. J’avais pas envi de freiner pour pas peter mes tympans. Alors j’ai freiné qu’en cas de dernier recours, et cet arbre, c’était un dernier recours.)
(Jordane me dit de mètre dans cet article qu’il est trop fort. Voilà. C’était sa contribution au blog.)

              Et  après, c’était de nouveau de la monté, un peu de descente,  des beaux paysages, de la monté blablabla.

              Et après, on a descendu une  route de la mort, sur gravier plein de serpentins (Ca veux dire qu’elle tourne hein, y’a pas de serpent en Nouvelle Zélande. Faudrait pas qu’il ai un animal vaguement dangereux tout de même) pendant au moins 5 bonnes minutes ! Le délire ! c’était trop cool,  ça allait vite, on faisait les fifous !

Et après, y’a eu un cul de sac.
Et donc on s’était foiré de route.
Et donc il a fallu tout remonter à pied.
Et remonté 5 minutes de descente bien raide, beh ça prend pas 5 minutes.
Et donc j’ai mouru.
               Je vous passe les détails, et surtout le fait qu’une fois remonté pour retrouver la bonne route, cette gredine était… roulement de tambour… en monté.
Et donc j’ai mouru.
Et la commence le faux plat de 7 kilomètres dont j’ai parlé plus haut.

               Mais à la fin (et entre temps on a mangé alors tout va mieux, même si je me sus arraché un bout de tibia, mais ça c’est banal à vélo me direz vous.) on a eu droit à 6 kilomètres de pure descente, encore plus fun que l’autre, à passer sur des petits ponts et sur des petits courts d’eau qui ruissellent, à faire des sauts comme des cabris heureux de vivre car la vie est beeeelle.
Bref c’était le pied. Et peut-etre, surement (j’en serais plus certaine demain quand j’aurais récupéré quelques muscles) que ça en valait la peine.

              Arrivé à Anakiwa, le ponton et le water taxi paraissent soudainement fait d’or d’argent et de Cadbury, avec une pluie de Jelly Beans.

              On l’a fait, et en plus, malgré tout, et beh c’était fichtrement chouette et beauuuuu (Vous aller voir ce mot souvent maintenant qu’on est dans le sud, j’en ai bien peur.)


              J’ai finis d’écrire cette article il y a environ 1 heure. Mais depuis…

             Alors que je concoctais un bon petit plat, des yumyums au bœuf (Pour ceux qui ne savent pas ce que sont des yumyums, je n’expliquerais pas plus, comme ça, une petite partie d’entre vous continuera de croire que je suis un fin cordon bleu. Et pour les autres… faites semblant.) à l’arrière du van, dans le noir, avec ma fidele lampe frontale, un bruit se fit entendre dans le bosquet derrière moi…
Un trop gros bruit pour être un oiseau…
Un bruit qui se rapprochait dangereusement.
Soudain, un monstre sorti de nul part grimpe dans l’arbre à 50 centimètres derrière moi.
Je hurle. (Jordane n’en manque pas une pour me le rappeler…)
Et là…
« Hiiiiii, trop chouuuuu Jordaaaaaane, regaaaaarde, un Possuuuuum ! »
Là, à nous regarder, tout meunion meunion.

Voilà, c’était la rencontre du troisième type version Néo Zélandaise.

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