La Kepler Track, où l'Art d'avoir des idées à la con.

Frais et dispo pour la Track!









Quand je vous disais qu'on y voyait goutte...

Tsatsaaaam! La vue de Luxmore hut sur le lac Te Anau


Bonjour, je suis un Kea, tu veux que je pose pour toi?



La deuxieme partie de la Kepler, un chouille de neige...








Nos copains allemands!


Iris Falls

Troisième et dernier jour.



Un pont pas droit. Rassurant. 




La hut des Sandfly, là ou on aurait du dormir.


Wetland!


Quand  je vous disais que c'était marécageux.





La ligne d'arrivé!

Ca, c'est ce matin. Parce que la vraie photo d'hier quand on arrive à la fin de la track, j'ai pas envi de vous la montrer. Y'a des limites au supportable, et je pense à vos petits n'yeux qui trainent ici pour voir du beau. Et pas deux tête de crevés dont l'une avec des yeux rouge et gros comme des kiwis.
Tout ça, c'est pour vous. Alors pas de plaintes!



   La Kepler track fait partie des 9 Great Walk (Grands chemins de randonnée) de Nouvelle Zélande,  se fait en 3 ou 4 jours et fait environs 61 kilomètres. C’est la deuxième plus longue apres la Heaphy track qui fait 70 bornes et des brouettes.
            Y’a même un putain de taré qui a battu tout les records en la faisant en courant, et en 4heures 30(La Kepler).


             La Kepler Track en chiffre
(Cette partie là de l’article risque de vous intéresser encore moins que les autres, mais c’est plus pour qu’on s’en souvienne, quand on sera vieux, et qu’on marchera plus, et qu’on nous prémâchera notre nourriture, et qu’on fera pipi par un tuyau.)

Kepler Carpark to Brod Bay : 5.6 km, 1heures 30
Brod Bay to Luxmore Hut : 8,2 km, 3,5 h/4,5 heures
Luxmore Hut to Iris Burn hut : 14,6 km, 5/6 heures
Iris Burn to Moturau Hut : 16,2km, 5/6 heures
Moturau Hut to Rainbow Reach : 6km, 1,30/2 heures
Rainbow Reach to Kepler Carpark : 9,5 km, 2,30/3,30 heures.

Soit : 60,1 kilomètres, sans compter les petites walk jusqu'à la Luxmore Caves et Iris Burn Falls.
3 ou 4 jours
1085 mètres : Mont Luxmore, le plus haut de la track.

Nos chiffres :
Premier jour : Kepler carpark à la Luxmore hut : 5 heures
Deuxième jour : Luxmore hut  à Iris burn hut : 7 heures
Troisème jour : Iris Burn au Kepler Carpark : 11 heures.
Des litres d’eaux, tout confondu (À boire, à transpirer, à pleurer.)
2 sachets de fin met délicat lyophilisés.
2 sachets d’abricots sec
Et des tonnes d’autres trucs !


                 Si vous aimez être attaché à un mur de cave, vêtu de latex, et vous faire faire des brûlures de cigarettes pendant des heures en criant « Ouiii maiiiiiiiitre »,
                Si votre kiff c’est de vous faire arracher les paupières, attaché à une chaise, les pieds dans une bassine de piranhas et devant l’intégrale de Twiligh,
                Si vous avez développée une passion intense pour la nourriture anglaise, ou si rien ne vous rend plus heureux que la compagnie des enfants en bas âge,
alors la Kepler Track en 3 jours est faites pour vous !

              Non, blague à part, je pense sincèrement qu’elle n’est pas si difficile, simplement, pour quelqu’un qui comme moi ne fait jamais de sport et n’a pas du tout l’entrainement, c’est juste le bout du monde.
Et je ne parle pas du sac à dos de 10 kilos qu’il faut porter. (Au passage, j’aime mon sac, je n’ai presque pas eu mal au dos, merci Patricia !)
         
              Je ne crois pas avoir jamais eu aussi mal de ma vie que sur les 3 dernières heures de cette track, qui pourtant étaient en plat.
             Mais forcement, ça aide d’avoir le meilleur amoureux du monde pour ne pas vous lâcher la main, vous chanter des chansons du donjon de Naeulbeuk pour arrêter vos pleurs, ou faire des prout pour vous faire rire. <3 br="">
            Parce que, les trois dernières heures, j’ai rien vu du paysage  à cause de mes yeux trempés. Mes muscles avaient tout simplement décidés de rester quelques kilomètres en arrière et mes nerfs avaient optées pour des vacances à long termes.
Faut dire que le troisième et dernier jour, on avait déjà une trentaines de bornes, et pas du plat, dans les patounes.


                 Le premier jour, après avoir bien préparés nos sacs et toutes notre nourriture, c’est le cœur heureux que nous commençons la track. Il fait beau, les oiseaux chantent, on jurerait presque qu’il y a des poneys roses buvant dans les petits courts d’eau sous des arcs-en-ciel.

Mais ça  c’était juste la première heures et demi.

                   Apres, tout le reste était en monté, dans la forêt. On a finit par arriver à des pants de montagnes en rochers énormes, et mine de rien, avoir du changement de paysage, ça motive.
                  Les 45 dernières minutes sont dans un brouillard épais au sommet de la montagne, avec une végétation hyper basse et sèches.
                  Et puis enfin, on la voit, la hut, le refuge de notre première nuit. Y’a pas l’électricité, y’a pas l’eau courante, y’a qu’un poêle dans la pièce commune, mais ça a des allures de Paradis.
                La vue est juste pourrav’ à cause du brouillard, mais c’est pas grave, Luxmore hut, on y est !
                On y rencontre aussi nos futurs compagnons de routes, un couple d’Allemand, qui gère de la fougère, et un Français, qui gère pas mal non plus.
Et aussi, un couple, avec un bébé.
Des vrais dingues. Mais relativement surentrainé.
Mais quand même, une Great Walk avec un bébé en guise de sac-à-dos.

              Le lendemain, petit détour par les Luxmore Caves.
Note pour plus tard : Recharger ses piles de frontale avant de se retrouver dans une grotte en pentes et trempé (et où il est sensé y avoir des p***** d’araignés-que-c’est-pas-des-araignés-mais-que-c’est-pire-et-plus-gros.). Non parce que, voir ou on marche, on se rend pas compte, mais c’est hyper pratique !

             Ah oui et aussi, on a enfin vu un Kea ! Le seul perroquet des montagnes au monde, qui n’est pas du tout flippé des humains et qui fait le bruit d’un petit chat. Trop choupinou !
Et puis, le matin, pendant une petite heure, la vue, on l’a eu, et ça valait le coup d’œil !

                C’est reparti pour le deuxième jour, avec nos bons gros sacs sur le dos.
On attaque donc la partie sur les sommets, ou il y avait des risques d’avalanches et de mort lente et douloureuse.
               On grimpe on grimpe, entre temps on crache nos poumons, et puis on continue de grimpoter joyeusement, dans le froid, le brouillard, la neige, sur les sommets où tu peux tomber des deux côtés et où tu dois avoir une sacré belle vue, sans ce brouillard de mes deux.
Mais c’était quand même beau ! Mais dur ! Mais beau !

                Sans trop d’encombres, on arrive  à la prochaine hut, Iris burn.
Ca fait mal, ton corps commence à dire «  euh, ça te dirais pas de te poser dans un canap’ avec un paquet de chips et des gâteaux, et du saucisson, et une baguette, et des films (où Dark soul, où league of legend, ou bioshock…) pour les prochaines milles heures là ?
              Petit tour par les chutes de Iris burn avec nos nouveaux copains allemands. Ca n’est que du plat, et on a beau pas avoir les sac à dos, j’ai quand même envi de mourir.

              Les allemands et le français ayant eu la bonne idée de faire germer une vilaine idée dans la tête de Jordane, à savoir, que les deux dernières parties de la track sont faisables en un coup, c’est donc parti pour le troisième et dernier jour.
              Donc une bonne trentaine de borne. Sur du plat. Enfin ça, c’était d’après la carte.
Deuxième note pour la suite : Ne jamais croire la carte.
Je m’excuse par avance pour ce qui va suivre, mais j’ai eu ça en tête pendant 3 jours donc il faut que ça sorte :
« J’suis la carte, j’suis la carte, j’suis la carte, j’suis la carte… J’suis la caaaaaaarte ! »
Ca, c’est fait.

              Donc départ très totif pour cette journée, puisqu’à 8 heures 15 on décolle. Avec en plus de nos sac, la fatigue des deux derniers jours dans les pates.
               Les premières deux heures se passent sans encombres, Jordane et Fabien parlant de sport en bruit de fond, et un paysage de marécage encerclé par les hautes montagnes autour. En prime, c’est plat.
             On perd notre acolyte français aux premières toilettes, oui, mea culpa, ma vessie n’a pas une grosse contenance.
              Direction donc juste tout les deux à la prochaine hut ou nous ne passerons pas la nuit.
              On y a juste pris notre repas du midi avec les Allemands et… les Sandfly.

-Dis maman, c’est quoi une Sandflyyyy ?
-Une Sandfly ? C’est une moucherons aux premiers abords, qui s’avère enfaite être le cousin teigneux du moustique. Plus petit, plus nombreux, plus collant, plus piquant, plus grattant et les piqures restent bien deux semaines.

             Et là, à Moturau hut, en bord du lac Manapouri, c’est pas une armée de Sandfly qu’il y à, c’est des milliards d’armées !
            Le paysage serait magnifique si la vue n’était pas tachée de point noir.

             C’est donc à cet endroit qu’on a pris , probablement pas la plus intelligentes des décisions, à savoir, continuer. Et finir. Et mourir.
              Apres 6 heures de routes donc, rebelote.

               La dernière partie devait être la plus simple, tout du plat, longeant la rivière dans la forêt.
Et enfaite , non.
                Les trois dernières heures sont un calvaire. Mais on a plus le choix, il faut arriver à la voiture.

Et on y arrive, à cette satanée bagnole !

               La Kepler Track, on l’a fait ! On y a peut-être laissé des morceaux, mais on la fait, et en trois jours !

              La Kepler Track, la rando qui t’apprend à aimer les choses simples, comme une main dans la tienne (ouuuh que je suis neutneuuut, mais je m’en tamponne le coquillard) ou une douche.

« Yes we did it, c’est gagné, c’est gagnée ouaaaiiiii ! » (Pardon)

Commentaires

  1. Ah AH! La coupe de cheveux du Dodolls!
    Non... je ne commenterai pas la randonnée ou quoi que ce soit. Juste des commentaires inutiles et possiblement blessant.


    - Kno'

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  2. Se moquer c'est maaaaal! Maaaaal!

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