Fox glacier : concours de T shirt mouillé!


Lac Matheson. On des trucs à faire vraiment beaucoup il parait.

L'éclaircie de la semaine, pour nous faire croire qu'il va faire beau!

Des Sandfly? Où ça?

Toujours l'éclaircie de la semaine, à notre arrivé.

Et BAM dans ta face, de la pluiiiie!

La vallé du Fox glacier. Pour info, il n'y a de ça pas plus de 60 ans, le glacier recouvrait tout.

La consécration d'une vie pour un fan de pingu!


Le cimetière de Gillespies Beach.

Le glacier! (Le gros glaçon là, a gauche!)
      




                Vous connaissez tous la chanson « il pleut il pleut bergère » j’imagine ?
Et bien figurez vous qu’elle s’applique fort bien a la West Coast. En moins bucolique. Et moins mignon.

               Après avoir eu le cul le bas du dos bordé de nouille en ayant la chance de passer le fameux Haast pass hier (qui s’avérât finalement ne pas être l’un des plus belle route qu’on est pu croiser en ce pays.) sans mourir, notre arrivé dans la West Coast fut rapidement rattrapé par la pluie et la grisaille.
Ca avait l’air joli, pourtant…

             On dort sur la plage, au doux nom imprononçable de Gillespies.
Pour la petite histoire, la West coast était LA région des chercheurs d’or.
Sur la plage Gillesbidule donc, tu peux voir des vieilles machineries de la ruée vers l’or, et aussi un tunnel…
             Un tunnel, ça a l’air cool et un peu flippant, et après notre petit dèj’, on part faire cette petite ballade d’une heure et demi.

            Nous n’avons jamais trouvé le tunnel…
             En revanche, on a finit par se retrouver sur la plage directement.
Ambiance flippante et assez pesante, il pleut juste assez pour te glacer les os, la mer est déchainé, la plage, de galets et de sable noir et vide à l’exception des centaines de bois  noués et tortueux échoués là… attendez un instant…

            Un pingouin. Un pingouin gorfu est là aussi, tout seul, à une heure où il ne devrait pas être sur la plage mais déjà en mer depuis longtemps pour sa journée de chasse.
             Je vous laisse imaginer ce qu’a fait Jordane, à pas discret comme tout, armée de son plus beau sourire et de l’appareil photo.
             Le pingu ne bouge pas d’un pouce…
             On sait bien qu’il ne faut pas s’en approcher trop, et loin de nous l’idée de faire les concons et de risquer de leur faire peur et de les faire fuir de leur plage à jamais, mais c’était assez étrange qu’il ne bouge pas, et plus Jordane se rapprochait… plus rien du tout enfaite, il ne bougeait toujours pas.
              Donc oui, mea culpa, on s’est rapproché vraiment près pour vérifier qu’il n’était ni blessé ni mort. Et visiblement, après une auscultation médical en règle, il allait fort bien, simplement, il  était beaucoup moins trouillard que ces comparses.

            Un peu plus loin sur la plage, sur des rochers où les vagues viennent se claquer, on a effrayé une bébé otarie qui était là toute seule. Et là, c’était louche, surtout que le soir d’avant, sur la même plage un peu plus loin, il y avait déjà une bébé otarie… mais morte.
Plage flippante, on rentre vite au van.
Je n’aime pas Gillespies plage.
 
            Direction le cimetière des chercheurs d’or du coin, pour continuer sur l’ambiance étrange…
En manque de film d’horreur peut-être ?

Ceci est une transition.

           Le fox glacier et son cousin le Franz Joseph sont l’attraction principale des deux patelins du même nom. Par attraction principale, on peut même dire la seule.
Pour poser les choses sans chichiter autour du pot, dans ce coin, quand t’es en van, et qu’il fait moche, t’as vraiment rien à foutre à des dizaines de kilomètres à la ronde…

          Donc après un rapide et mouillé tour au lac Matheson et au Fox glacier, on a finit par jouer les déserteur.

         C’est partie pour une journée loooongue en voiture, sous la pluie, à pas voir le paysage et à s’ennuyer sévère. Les petits arrêts sympa à faire sur la route ne nous on pas fait les yeux doux assez fort pour qu’on remettent nos fringues trempés (J’imagine que je  suis réellement en droit d’utiliser le terme trempé sachant qu’on a du essorer nos vestes et pantalons) pour aller les voir.

           En une journée, nous voici donc déjà à Hokitika et la pluie viens tout juste de se calmer.


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