West Coast : La raie du cul du monde.
Ils rigolent pas sur le chips de fish'n'chips ici. D'ailleurs, ils rigolent pas tout court.
Salut. Je suis une Weka. Je vais vous occuper pour la semaine tellement y'a rien d'autre à faire dans la West Coast que de me regarder.
Nourrissez moi humain! Jordane, l'ami des oiseau!
Encore l'un des "must do" de la West Coast. L'eau est sencé être turquoisissime...
Un tunnel de chercheur d'or!
Pancakes rocks, on gère la fougère. (Faire semblant qu'il fait beau devient un art à part entière.)
La loco!
L'abus de West Coast est dangereux pour la santé.
Shantytown!
Un bout du village fantôme.
Nous avons donc officiellement terminé la West Coast ! Whouwhou !
600 kilomètres de patelins tous plus « trou-du-c** » du monde les uns que les autres. D’où le doux surnom trouvé par Jordane de « raie du c** du monde ».
6 jours à explorer sous la pluie et la grisaille le fond du colon de la Nouvelle Zélande.
Ici, c’est l’endroit parfait pour tourner un film d’horreur type « Frontière ». Où type « n’importe quel film d’horreur où ça commence dans un village qui fait peur avec des gens assortis à l’endroit ».
Les forêts flippantes et sans fins et les maisons en tôles et bois aux allures de baraques abandonnées sont là (mais enfaite, elle sont bien habitées…), les longues routes où tu ne croise rien sur des dizaines et des dizaines de bornes aussi.
La figuration n’a même pas besoin de faire preuve d’imagination pour trouver ses fringues, sa coupe de cheveux, ou quoi que ce soit d’autre. Les rôles sont déjà bien ancré dans leur tête : Quand ils voient passer ta voiture, ils s’arrêtent tous de parler pour te regarder, et je suis presque même sure qu’ils avaient des tronçonneuses. Ils conduisent des pick-up, et on peux voir dans leurs yeux qu’ils mangent de la chaire humaines au petit déj’.
On a toujours cru que les bouseux Texans étaient des caricatures.
Et puis un jour, on a visité la West Coast…
Historiquement, cette région était celle des chercheurs d’or, des gens venus même de chine pour faire fortune sur ce bout de terre que personne ne voulait (sans dec’ !?).
C’était une région de mine, de bucheron, de tout ce qui tourne autour de l’industrie de l’or.
Pour ce qui aime « Germinale » (Déjà, si parmi vous il y en a, j’en suis fort triste et je vous présente mes sincères condoléances…) c’est le coin parfait !
Pour ceux qui aime la Lorraine (c’est peut-être très joli la Lorraine, mais à chaque fois que je la traverse c’est avec la Team des Bras Cassés, en mode urbex, et il fait toujours moche, et la plupart des bâtiment sont abandonnées et les autres sont près de l’être ou du moins le devraient…) c’est aussi le coin parfait !
Pour ceux qui n’aime pas la vie et envisage sérieusement le suicide comme plan de carrière, c’est THE place-to-be !
Bon, trêve de plaisanterie, je suis sure que c’est sympa quand il fait beau.
Non, c’est pas vrai.
Bon, surement un peu quand même…
Reprenons , après cette élogieuse introduction, où nous nous étions quitté.
Hokitika. La ville de la Greenstone, Pounamu pour les maoris, plus connu sous le nom de Jade.
Cette jolie pierre verte , on la trouve tout bêtement dans les rivières, ou sur les plages. Et après c’est un chouilla travaillé tout de même. C’est une pierre très importante pour les Maoris, bourrée de signification et d’histoire, et pour les symboles qui reviennent quasi tout le temps sur les colliers, là aussi, chacun à sa propre signification. (Je vous ferais bien un exposé, mais j’ai peur de perdre les derniers d’entre vous.)
A Hotikia, après avoir vu tout les magasin de Jade, on a passé une journée à la librairie (parce qu’il pleuvait vraiment trop…) et surtout, on a commandé des hamburgers avec des frites, et on a eu, genre, un kilo de frite, avec un sourire de porte de prison de la charmante vendeuse de frite. West Coast baby… West Coast.
Ceci est inintéressant au possible. Soit.
Sinon, on est allé voir des très belles gorges sensés être bleu turquoise, mais qui étaient grises à cause de la pluie.
Sinon on a aussi fait une ballade pour voir un rocher géant que les mineurs n’avaient pas pu dépasser.
Sinon, on a fait des ballades sur les traces des chercheurs d’Or, en passant par des tunnels creusés à la main et on a vu des entrés de mine.
Sinon on a fait un gros détour pour aller voir Lewis Pass, et enfaite, on s’est trompé, y’avait rien à voir (C’était Arthur Pass le joli, quelques centaines de kilomètres plus bas…)
Sinon on a visité un cimetière de mineur où , enfaite, y’avait qu’une tombe et le reste c’était des galets, et y’en avait 5.
Sinon, on s’est fait réveillé une nuit par des bouseux qui jouaient à faire des drifts sur la pelouse du campsite avec des voiture pourrav’.
Sinon, on a rencontré un couple de Français qui étaient devenu allergique à Christchurch et aux Kiwis. Et c’était cool de pouvoir râler entre Français sans culpabiliser.
Sinon, on voulait aller se balader sur les Buller Gorge et passer par un grand pont suspendu… mais c’était 5$, juste pour passer , à pied, sur le pont…
Sinon, on a faillis dormir à Blackball, et je recommande fortement au personne lisant ce blog et ayant des enfants de ne plus leur parler du croc mitaine s’ils ne sont pas sage, mais de leur dire « Si t’es pas gentil, tu finira à Blackball, chenapan ! »
Moi, depuis Blackball, j’ai arrêtée les bêtises…
Sinon on a visité un village fantômes, Waiua, qui était une jolie petite ville antre 1900 et 1951, mais dont la population a du quittées les lieux quand le seul employeur de la ville, la mine, a fermé. Construite pour l’or, morte à cause de l’or. (N’imaginez pas naïvement un ville fantôme avec des maisons et tout, il n’y a plus que les cheminés et les routes, et certaines fondations de la mine, la plus profonde de Nouvelle Zélande. Les maisons et constructions, en bois, on été détruites on reconstruite plus loin.)
Sinon, pour de vrai, on a fait deux trucs cools dans les parages.
La visite de Shantytown, une reconstitution de village minier (sur le vrai site et dont la plupart des baraques on été restaurés), avec même, en parfait état de marche, la vieille loco à vapeur qui transportait le bois ! Et on y a cherché de l’or ! Et on en a trouvé ! :D
De quoi passer sympathiquement une partie de l’aprèm’.
En plus, y’avait un chat, qui avait l’air d’aimer squatter la loge maçonnique d’époque.
Après ce petit retour en arrière, direction Punanaiki, et ses célèbres Pancakes rock ! D’étranges formations rocheuse sur la mer, des tranches de cailloux sur des tranches de cailloux sur des… ect ect.
Et puis la West Coast, c’est pas seulement la terre des mineurs, c’est aussi, la terre des SANDFLY ! Ah ! Comme ça, le portrait est par-fait !
Ah, la West Coast, c’était biiiiien !
La Lorraine, tu l'aimes ou tu la quittes !
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