Jour 4: Des écureuils et des hommes
Je triche. Mon Dieu. Oui. Moi votre fidèle (mais non moins dénuée de caractère) écriteuse vous ment.
« Jour 4 » La blague… nous voilà ici depuis maintenant 11 jours (à en croire les petits bâtonnets gravés sur le mur avec mes ongles) et je me sens aujourd’hui apte à combattre la flemmardise aigu des derniers jours en vous écrivant.
Non pas qu’il se soit passé des choses phénoménales et extraordinaires mais deux trois bricoles tout de même.
Passé les 2 jours magnifiques nous sommes sous la grisaille depuis. Je n’aime pas ça. La pluie s’est arrêté mais reprend de ci de la. Je n’aime pas ça non plus.
Comme tout le monde nous l’a dit « Montréal
c’est pas génial à visiter mais c’est très cool à
vivre. »
Ok...so... direction les recherches d’emploi. Et là on hallucine.
Là ou en France tu as la sensation d’envoyer des bouteilles à la mer (et j’irai même jusqu’à dire des bouteilles en plastiques dans une mer d’acide avec un cv et une lettre de motivation écrites à l’encre invisible…) ici c’est comme être un mannequin se baladant à poil dans un vieux PMU surbondé avec écrit sur la tronche « je fournis les capotes et c’est gratuit » Ou, si l’allusion un tantinet graveleuse ne vous parle (les copains je vous fais une cassdédi là…) comme être un plat fumant au doux fumé en pleine Somalie (Quoi ?! l’humour noir non plus ?…).
Tout ça pour dire (redevenons poli et politiquement correct bordel de merde… pardon fichtre.) que les employeurs ici sont EXTREMEMENT réactif. J’entend par EXTREMEMENT que pour l’anecdote Jordane a envoyé un mail et on l’a rappelé dans les 10 minutes suivantes. Pour de vrai.
Du coup, en envoyé quelques mails de ci de là, on s’est retrouvé dès le lendemain et le surlendemain avec 5 entrevues (oui, ils disent entrevue et non pas entretien)
Et puis en plus on a postulé à des choses où en France JAMAIS on aurait eu de réponse parce que : Pas d’experience, pas de diplôme et blablabla vous connaissez la suite.
Jordane a eu un entretien pour être boulanger, et moi laveuse de vitre et de gouttière.
On a pas été pris, soit mais le simple fait d’avoir un entretien c’est déjà dinguissime.
Finalement, Jo à bossé hier ( dans une boite qui loue du mobilier pour des évènements et installe des scènes, mais en mode moins glamour il a passé sa journée à laver des plaques de plexi pleine de colle.) et moi je suis prise comme ouvreuse après une candidature spontanée au Théatre St Denis (ça ne nous fera pas manger mais je verrais des spectacles et ça c’est cool.)
Info sport : Jordane s’est inscrit dans le club de hand des CHAC. Leur cris de guerre c’est CHACATTAAAAAQUE et je suppute que c’est la raison pour laquelle il les a choisi (à 400 dollars la saison – de septembre à avril… oui oui…- ils peuvent avoir un cris de guerre coule. Enfaite ici le hand c’est supra peu connu donc il n’y a aucune prise en charge par la ville la région ou le pays donc les joueurs payent beaucoup car les loc’ de salles et tout le tralala, c’est leur licence qui prend en charge. Ceci explique cela.)
Samedi soir finalement point de poutine… le « Brouhaha » est blindé est porte bien son nom. On finit avec Virginie et Eric et leurs coupains quebecois dans une micro brasserie comme il y en a plein ici. Il pleut. Phoque.
Petite découverte aussi : Si vous demandez une bière fruité de tapette type Kriek, ou Bacchus framboise on vous servira une blanche. Avec dans le nom un fruit. Mais juste dans le nom.
Lundi après moult déambulations dans les rues avec Coralie à la recherche d’un bar pour boire entre filles, on s’est retrouvé à « la casa del popolo ». Je me dis qu’ici les ambiances dans les bars et même les magasins y’en a pour tout les goûts. Il y a une originalité qu’on ne se permet plus que très peu en France et c’est super chouette. J’ai finis avec un cocktail au soda de sureau et lime et du St germain, un alcool qu’on a pas réussis à identifier.
Coralie a eu un concombre. Oui.
Enfin c’est ce qu’elle a faillit avoir parce que le cocktail a beau s’appeler ainsi sur leur carte, la nana comprenait pas… On parle tous français mais l'incompréhension règne et j’avoue que c’est assez drôle (on s’imaginait déjà voir débarquer sur la table un concombre avec une paille planté dedans… 9 dollars plus les taxes merci au revoir paye ton concombre baybay. )
Mardi soir, sortie dans un autre bar où ils jouent de la musique traditionnel. C’est bondé et bruyant mais joyeux et chaleureux. La musique est fun.
Découverte du soir : Je crois que les québécois n’aiment pas laisser rentrer les filles seules. L’ami de Virginie me ramène en voiture. Notons qu’ils n’ont pas la même notion de quartier sécuritaire que nous… et là je me dis qu’en France ils doivent sacrément bien flipper dans les rues de n’importe quelle ville. Serions nous plus habitué à l’idée de se faire taper sur la gueule ? Certainement.
Il y a aussi des petites pancartes dans les bus indiquant que si tu es une fille seule le soir tu peux demander au chauffeur de s'arrêter entre deux arrêts au plus proche des chez toi.
D'ailleurs le bus… il y en a plein c’est cool mais la plupart des arrêts n’ont pas d’horaires et dans le bus ils ne donnent pas systématiquement le nom des arrets. Soit tu connais ta ligne par coeur soit tu fait un tour de manège gratuit. Chwouette.
INFO D’EXTREME IMPORTANCE
J’ai fais une découverte. A porté très certainement mondiale, j’attend qu’un magazine sérieux et scientifique me demande de faire leur une.
Depuis une semaine nous cuisons nos pâtes en ajoutant dans l’eau du sel. Pratique assez répandu de par le globe visant à rendre les pâtes meilleures.
Depuis une semaine je me plaint (oui comme d’hab mais non, la j’avais une raison) leur sel, de basse qualité probablement ne sale pas. Le goût est assez fade. J’en rajoute de plus en plus sans y voir de différence.
Dimanche, 13 heures, en cuisant une énième plâtré de pâtes je découvre LA vérité.
Le petit pot de sel… c’est du sucre.
Dans la série truc à la cons honteux puis que je sens que je vous perd (oui j’avoue c’est assez long pour ne rien raconter et y’a même pas de photos de boobs pour vous faire tenir le coup.)
Avant hier, je suis rentré dans le métro blindé en courant juste avant la fermeture des portes. Je suis rentré oui mais pas Jordane, et pas non plus… mon sac à dos.
Rester bloqué collé à la porte du métro le sac à moitié sur mon épaule à moitié dehors : Check.
J’ai encore deux trois journées à vous raconter mais je sens que mon auditoire ronfle. Oui d’ici, je vous entend. Allez tous mourir.
Ok...so... direction les recherches d’emploi. Et là on hallucine.
Là ou en France tu as la sensation d’envoyer des bouteilles à la mer (et j’irai même jusqu’à dire des bouteilles en plastiques dans une mer d’acide avec un cv et une lettre de motivation écrites à l’encre invisible…) ici c’est comme être un mannequin se baladant à poil dans un vieux PMU surbondé avec écrit sur la tronche « je fournis les capotes et c’est gratuit » Ou, si l’allusion un tantinet graveleuse ne vous parle (les copains je vous fais une cassdédi là…) comme être un plat fumant au doux fumé en pleine Somalie (Quoi ?! l’humour noir non plus ?…).
Tout ça pour dire (redevenons poli et politiquement correct bordel de merde… pardon fichtre.) que les employeurs ici sont EXTREMEMENT réactif. J’entend par EXTREMEMENT que pour l’anecdote Jordane a envoyé un mail et on l’a rappelé dans les 10 minutes suivantes. Pour de vrai.
Du coup, en envoyé quelques mails de ci de là, on s’est retrouvé dès le lendemain et le surlendemain avec 5 entrevues (oui, ils disent entrevue et non pas entretien)
Et puis en plus on a postulé à des choses où en France JAMAIS on aurait eu de réponse parce que : Pas d’experience, pas de diplôme et blablabla vous connaissez la suite.
Jordane a eu un entretien pour être boulanger, et moi laveuse de vitre et de gouttière.
On a pas été pris, soit mais le simple fait d’avoir un entretien c’est déjà dinguissime.
Finalement, Jo à bossé hier ( dans une boite qui loue du mobilier pour des évènements et installe des scènes, mais en mode moins glamour il a passé sa journée à laver des plaques de plexi pleine de colle.) et moi je suis prise comme ouvreuse après une candidature spontanée au Théatre St Denis (ça ne nous fera pas manger mais je verrais des spectacles et ça c’est cool.)
Info sport : Jordane s’est inscrit dans le club de hand des CHAC. Leur cris de guerre c’est CHACATTAAAAAQUE et je suppute que c’est la raison pour laquelle il les a choisi (à 400 dollars la saison – de septembre à avril… oui oui…- ils peuvent avoir un cris de guerre coule. Enfaite ici le hand c’est supra peu connu donc il n’y a aucune prise en charge par la ville la région ou le pays donc les joueurs payent beaucoup car les loc’ de salles et tout le tralala, c’est leur licence qui prend en charge. Ceci explique cela.)
Samedi soir finalement point de poutine… le « Brouhaha » est blindé est porte bien son nom. On finit avec Virginie et Eric et leurs coupains quebecois dans une micro brasserie comme il y en a plein ici. Il pleut. Phoque.
Petite découverte aussi : Si vous demandez une bière fruité de tapette type Kriek, ou Bacchus framboise on vous servira une blanche. Avec dans le nom un fruit. Mais juste dans le nom.
Lundi après moult déambulations dans les rues avec Coralie à la recherche d’un bar pour boire entre filles, on s’est retrouvé à « la casa del popolo ». Je me dis qu’ici les ambiances dans les bars et même les magasins y’en a pour tout les goûts. Il y a une originalité qu’on ne se permet plus que très peu en France et c’est super chouette. J’ai finis avec un cocktail au soda de sureau et lime et du St germain, un alcool qu’on a pas réussis à identifier.
Coralie a eu un concombre. Oui.
Enfin c’est ce qu’elle a faillit avoir parce que le cocktail a beau s’appeler ainsi sur leur carte, la nana comprenait pas… On parle tous français mais l'incompréhension règne et j’avoue que c’est assez drôle (on s’imaginait déjà voir débarquer sur la table un concombre avec une paille planté dedans… 9 dollars plus les taxes merci au revoir paye ton concombre baybay. )
Mardi soir, sortie dans un autre bar où ils jouent de la musique traditionnel. C’est bondé et bruyant mais joyeux et chaleureux. La musique est fun.
Découverte du soir : Je crois que les québécois n’aiment pas laisser rentrer les filles seules. L’ami de Virginie me ramène en voiture. Notons qu’ils n’ont pas la même notion de quartier sécuritaire que nous… et là je me dis qu’en France ils doivent sacrément bien flipper dans les rues de n’importe quelle ville. Serions nous plus habitué à l’idée de se faire taper sur la gueule ? Certainement.
Il y a aussi des petites pancartes dans les bus indiquant que si tu es une fille seule le soir tu peux demander au chauffeur de s'arrêter entre deux arrêts au plus proche des chez toi.
D'ailleurs le bus… il y en a plein c’est cool mais la plupart des arrêts n’ont pas d’horaires et dans le bus ils ne donnent pas systématiquement le nom des arrets. Soit tu connais ta ligne par coeur soit tu fait un tour de manège gratuit. Chwouette.
INFO D’EXTREME IMPORTANCE
J’ai fais une découverte. A porté très certainement mondiale, j’attend qu’un magazine sérieux et scientifique me demande de faire leur une.
Depuis une semaine nous cuisons nos pâtes en ajoutant dans l’eau du sel. Pratique assez répandu de par le globe visant à rendre les pâtes meilleures.
Depuis une semaine je me plaint (oui comme d’hab mais non, la j’avais une raison) leur sel, de basse qualité probablement ne sale pas. Le goût est assez fade. J’en rajoute de plus en plus sans y voir de différence.
Dimanche, 13 heures, en cuisant une énième plâtré de pâtes je découvre LA vérité.
Le petit pot de sel… c’est du sucre.
Dans la série truc à la cons honteux puis que je sens que je vous perd (oui j’avoue c’est assez long pour ne rien raconter et y’a même pas de photos de boobs pour vous faire tenir le coup.)
Avant hier, je suis rentré dans le métro blindé en courant juste avant la fermeture des portes. Je suis rentré oui mais pas Jordane, et pas non plus… mon sac à dos.
Rester bloqué collé à la porte du métro le sac à moitié sur mon épaule à moitié dehors : Check.
J’ai encore deux trois journées à vous raconter mais je sens que mon auditoire ronfle. Oui d’ici, je vous entend. Allez tous mourir.
Mon Dieu que je kiffe te lire Adèle ! Merci pour ces aventures québéquoises où j'y retrouve un peu de Normandie, sisi : les Pharmaprix, les caddys qui se bloquent et j'en passe et des meilleures ! En tout cas je vous souhaitent de kiffer, et je suivrai avec beaucoup d'attention vos péripéties !
RépondreSupprimerPlein de bisous !
Elo.
Merciiii! De la Normandie au Canada? Si j'avais si j'serais pas partie si loin^^
SupprimerJe suis choquée pour l'histoire du club de handball. N'y a-t-il pas non plus de Fédération ? Alors pour être handballeur là-bas, il faut être sacrément courageux et en vouloir. J'aime ce sport que j'ai pratiqué plus de dix ans, mais je pense que les frais m'auraient freiné.
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