Jour 13 : La pêche sur la glace!
Samedi 11 février 2017. 4 heures du matin. 4 heures de sommeil dans les pattes. Sam je te hais.
Retour en arrière.
Je vous ai déjà parlé de mon ami Samuel ? Un vrai québécois qui s’est mis en tête de me faire découvrir les aventures Canadiennes d’ici(tte) ?
Oui celui là même…
Et quoi de plus local que la pêche sur/sous la glace ?! Ca tombe bien, un de ses oncles à une cabane dans une pourvoirie pour ça.
Samedi 11 février 2017. 4 heures du matin. 4 heures de sommeil dans les pattes. Sam je te hais.
Il fait encore nuit quand la voiture démarre. Je sais même pas comment son père arrive à conduire et sa mère à faire la copilote. Je sais même pas pourquoi j’ai accepté de venir au moment ou il m’a dit qu’on devrait se lever si tôt pour passer la journée dans le froid à attendre le poisson. Des dorés. (Enfin si , je sais… l'aventurière en moi a du bâillonner l’autre au moment de dire répondre.) Moi, blottis contre mon thermos de thé je me rendors pour l’heure de route qui nous emmène au lac St Pierre, à la pourvoirie Roger Gladu. Putain ça fleur déjà bon l'expérience bien typique.
15 minutes avant l’arrivé, on s'arrête au Tim Hortons chercher un thermos de café.
Ok c’est sur de sur, c’est une expérience sponsorisé « Canadian way of life ».
Il est un peu moins de 6 heures du mat’ et nous voila dans une cahute pour chercher des menets, des petits poissons pour appâter les gros. J’ai un petit pincement au coeur de les voir là vivants alors qu’on va leur planter un crochet avant de les tremper dans l’eau glacé pour qu’ils se fasse manger par des plus gros…
Et là l’aventure commence. 8 kilomètres pour atteindre la cabane.
8 kilomètres… sur le lac gelé.
Y’a pas de route. On est un peu Jesus en hiver. Et en voiture. Bon… l’image est un peu moins épique d’un coup. Enfin quoi que…
Il fait froid (sans dec?!) et la glace blanche se mélange au ciel blanc. L’horizon n’est plus une ligne mais simplement un concept. Il y a de la brume et on aperçoit seulement des petites cabane de toutes les couleurs un peu partout au fur et à mesure qu’on avance.
C’est calme.
C’est fantomatiquement beau . Et c’est assez dingue.
On arrive à la cabane où son oncle est déjà là. Le fou y a passé la nuit… Mon dieu… c’est gens on la peau en gore tex…
Comment ça marche ?
On creuse des trous avec une perceuse géante. (Ah… sont pas si fous que ça… personne ne me laisse touché la perceuse géante à 6 heures du mat’. Je ne comprend pas.) Il y a bien 30 centimètres de glace si ce n’est plus !
Ensuite on plante des espèces de mini grues autour des trous, avec les appâts (Je vous passe l'épisode ou faut enlever ses gants pour planter les menets… Adieu petit poisson...Adieu doigts...)
Apres il faut s’assurer que la glace ne referme pas les trous. Je vous ai dis qu’il faisait très froid non ? Donc avec une passoire on passe régulièrement enlever les glaçons.
Et puis, ça reste de la pèche, alors on attend.
Dès qu’une « grue » à le nez qui pique, il faut courir chopper la ligne et la remonter doucement. (« Saaaaaaaam le truc à bougééééééé!!! ») Je ne l’ai pas fais parce que je me suis dis que sinon on ne mangerait jamais.
Et entre temps ? Entre temps, on papote, on rentre se réchauffer au coin du feu, le reste de la famille arrive. C’est un moment festif et bon enfant, et OUI je peux officiellement dire que les Québécois sont adorablissime.
On se balade un peu autour dans la forêt, on s’enfonce dans la neige jusqu’aux cuisses (véridique… attendez l’été et déterrez moi… mon obsession à ne jamais faire demi tour nous aura valu à Sam et moi de devoir ramper sur la neige en mode commando pour éviter de s'enterrer vivant. Tout ça parce qu’on suivait des crottes… Ami des idées à la cons bonjour.)
Il y a une moto neige avec un chien dedans qui passe.
Le soleil finit par se pointer et le paysage est tout changé. C’est tout aussi beau mais si différent ! Une mer de glace à perte de vue !
On joue au « hockey » avec les enfants.
On attend le poisson.
On bois, on grignote. On refait le monde.
Le soir, sous le couché de soleil, on voit passer deux biches au loin sur la glace.
Il est 20 heures et le retour s’annonce aussi ensommeillé que l’allée. Sauf qu’à l’allée, je me suis pas baver dessus…
La pèche ne fut pas bonne, mais la journée elle le fut, assurément !
Le site de la pourvoirie : http://www.pourvoirierogergladu.com/
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