Jour 17 : Ballade à « dos » de chien, dinosaures bovidés et ciel bleu.



Ca y est. Nous y sommes. Aujourd’hui, aboutissement d’un morceau du voyage… on va faire…
DU CHIEN DE TRAINEAUUUUUUUX !

Joie !


 

                Départ de bon matin, avec Poupou et Jerome et Jo, direction Val-des-lacs pour aller chez Kanatha Aki (le truc imprononçable en un coup)
Il fait un grand soleil, fin de la saison oblige, on est fin mars, super ciel bleu. C’est tout beau. C’est tout blanc. C’est tout chien ! Il y en a un peu moins d’une centaine et impossible de choisir lequel voler en premier (c’est à ça que ça sert un van non?!)




               L’accueil est chaleureux et on comprend tout de suite qu’on a à faire à des amoureux de la nature (le monsieur qu’on croise en premier est celui qui s’occupe des bisons. Et je ne saurais dire s’il est plus amoureux du paysage, des bisons, ou de certaines drogues hallucinogènes. Je suis vache allé… son discours philosophique se tient la plupart du temps. Même si c’est pas mal hippiesque de la première heure)




                C’est le moment d’embarquer ! Un dans le traîneau, un derrière avec le guide ! Gi ! Et Oh ! Pour droite et gauche (ou l’inverse) à l’attention des chiens. Ils sont déchaînes et je suis toujours en mode repérage comme avant un cambriolage.
C’est partie pour trois heures de ballade avec un arrêt pour observer les bisons.






C’est magique ! Ca secoue ! c’est trop trop chouette ! Pendant les pauses on caresse nos attelages : I fucking need dat.

Jordane, rajoute une place dans le van.

Blague à part, c’est dans ces moments là que je me rend compte à quel point je suis en manque de présence animal (non, Jordane qui grogne pour qu’on lui gratte la tête en réclamant de la nourriture, ça ne suffit pas.)

         

                  Il y a aussi une réserve de bisons. C’est pas mal gros comme bestiole. Le monsieur sous champi nous explique que c’est une bestiole venue des dinosaures, avec un cuir de plusieurs centimètres et une hiérarchie bien définie. La Madame alpha bison lead le groupe et prend les decisions. Elle donne sans recevoir (j’ai eu du mal à tout bien comprendre cette notion.) et le Monsieur alpha bison reste en arrière et protège la troupe. Lui il reçoit mais ne donne pas. Echange de bon procédé. Je vous épargne le discours sur les vibrations de leurs eaux intérieures pendant la reproduction et les préliminaires de trois jours. Je n’ai pas assez pris de drogue pour ça.

                   Après la réserve on change de conducteur ! Vous me connaissez tous sur la route ?
Beh la c’est pareil.
Rajoutez à ça mon goût du spectaculaire et vous obtiendrez une fabuleuse chute devant témoins (les SEULS croisés sur les trois heures… Tout est dans le timing baybay…) la tronche la première dans la neige.
Jordane, fort inquiet de sentir subitement le traineau plus léger me gratifie, en me voyant leur courir après d’un affectueux et plein d’angoisse « t’as pas perdu ton bonnet au moins ?! »
Le bonnet ça va. La dignité… boarf elle doit encore traîner quelque part prês de l’arbre au bord du sentier. De toute façon, c’est bien moins utile qu’un bonnet.

Note à moi-même : faire du chien de traîneau, ça peut vraiment être dangereux. Oui Madame. Ca va quand même vite, dans des sentiers très étroits bordés d’arbres, et les virages sont parfois très serrés. (Et je dis pas ça pour réduire mon ridicule hein. C’est pas mon genre. Cette griffure la ? Oh, un puma, c’est tout...)


- Je vous écris ça 2 mois après alors je ne suis plus ultra inspirée. En plus il pleut.-




Enfin, la vidéo parle d’elle même, et une chose est sure, cette excursion me donne juste furieusement envie de partir en roadtrip ! De l’Aventure BORDEL !


Je sais cet article est nul. Je ne suis pas inspirée. Et j’ai une flemme intersidérale de la vie.



J’ai une phrase en tête :

« Si je suis perdue, ce n’est pas parce que je n’ai pas de carte. C’est parce que je n’ai pas de destination. »

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