Jour 27 : Génocide sur plage et paisible jardin de Metis dans la même journée.

Oui mes amis. On peux faire les deux dans la même journée.

Etre coupable d’une tuerie sans nom, cruelle et injuste, par simple ignorance (ouai, ouai je sais, ça ressemble beaucoup à l’histoire de l’humanité tout ça MAIS y avez vous jamais participé hein ?! Je n’crois pas non…) et le lendemain, flâner aussi innocemment que possible dans des jardins paisibles à s’extasier de la beauté du monde et de la douceur de la vie. Pour vous, Oh ! Lecteurs ! Nous avons fait l'expérience de ces 24 heures on ne peux plus antinomiques…

                    Tout avait pourtant bien commencé , au stop dodo de Sainte Flavie, entre le cimetière et le fleuve Saint Laurent (qui décidément à de plus en plus des allures d'océan.)

Décidant de s'éloigner de Rimouski et de sa grisaille, prenant en main notre destin (où plutôt, remettant notre destin entre les rouages de Kodiak qui a décidé de nous refaire le coup de la panne de phare...-Je ne m'étendrais pas sur le sujet car cela devient bien trop redondant, mais pour finir, on a décidé que tant pis, on tombera en rade peut-être, en attendant, on va suivre notre route, parce que fuck bordel de bite. Voilà.-) donc je disais, prenant en main notre destin, c’est le coeur valeureux et plein d’espoir que nous arrivâmes sur la halte communale de Sainte Flavie. Sous la pluie. Mais la pluie face à la « mer » et dans un van, c’est plutôt charmant. (Non, sérieusement, le bruit des gouttes sur la carrosserie c’est assez poétique.)

                     Le coeur encore gros de notre dernière panne, c’est tout mélancolique que nous allâmes faire un tour sur la plage. Là, nous nous perdîmes (ouai bon ok, on ne se perd pas sur une plage aussi facilement mais je suis allé au toilette avant de rejoindre Jo et, oui, j’ai réussis à partir dans la mauvaise direction… OUI JE SAIS y’a que deux directions sur une plage!)

Appelant mon amour à plein poumons, face à l'océan déchaîné, je m’aventurais sur les rochers trempé de la marrée haute.

Sous mes pieds, d’innombrables gros grains de sables crissent.

Me penchant pour observer l’une des flaques éternelles et sa faune crevettiale, je remarque alors avec effroi que OH ! Misère ! Ces grains de sables sont enfaite des mini escargots ! Si petits ! Si innocents ! Si putain partout !!!!

Avez vous déjà essayé de retourner sur le sable en évitant au maximum des êtres aussi minuscules ? Si oui, avez vous réussis à ne pas avoir l’air ridicule ?

Retrouvant Jordane qui courait vers moi comme une tortue court vers une part de pizza, nous nous enlaçâmes, et lui racontant, des larmes plein les yeux, ma terrible aventure, il me confiant avoir vécu le même drame… A nous deux, nous avions tué la moitié de la plage (au moins.)

Voilà.

(Avouez que j’ai le don pour écrire sur rien n’est il point ?)

Bref, on dort, blablabla, on déjeune bliblibli, direction notre premier stop officiel….

 Le jardin de Metis !

A Métis donc. Logique.

Le jardin de Métis c’est comme un jardin botanique, immense, paisible, magnifique, créer par une femme passionée dans les années 30.

Il devait faire un temps de chien, mais le soleil est là, comme pour nous dire « allez mes enfants, je ne vous en veux point de votre terrible tuerie d’hier soir. »

Au jardin Metis il y a également la villa Estevan, l’ancienne maison de la dame créatrice. Une énorme baraque avec vue sur « l'océan » et dont l'intérieur est entièrement en bois. On y trouve un resto qui paraît-il est excellent, et plusieurs expositions.

Dans le dédale des pièces du haut qui fleurent bon l’ancien temps et le repère de fantômes, on tombe sur « Fleurs d’armes », une expo olfactive émouvante (oui j’ai dis émouvante. Oui je le pense. Même Jo a été tout retourné. Véridique. Les hommes de nos jours….) sur la première guerre mondiale.

La ballade se poursuit à travers le labyrinthe de fleurs et d’arbre jusqu’au festival international des jardins. En gros, plusieurs jardins aménagés par des designers, architectes, paysagistes. Il y en a pour tous les goûts et tout est interactif. Giga top moumoute. Maintenant je veux un jardin.

 

La seule fausse note de ce merveilleux endroit c’est… Elle est ou la serre à plante carnivore ?!!

Je vous parlais des détours à faire et d’autre pas, indéniablement, courrez au Jardin Metis, c’est 5 bonnes heures que vous ne regretterez assurément pas.