Jour 28 : Aujourd’hui on a failli avoir un chien. (Et on est allé au parc national de Gaspesie aussi.)



          Je vais vous la faire (presque) courte car je sens que mon histoire de génocide d’hier vous a légèrement achevé.

                    Ce matin, au réveil, sur la halte communale de Sainte Anne-des-monts, face au Saint Laurent (toujours… Rhalala , les couchés de soleil multicolores sont presque lassant mpfh…) on était pas vraiment seul.

Outre la voiture avec deux alcooliques endormis ayant trop fêté la Saint Jean (c’est même pas vrai, c'était deux français en voyage comme nous mais c'est plus drôle de vous dire que c'était deux alcooliques non?) il y avait un jeune berger allemand.
Maggy (oui puisque j’ai réussi à l’attraper pour lire son nom et son numéro de téléphone… Chien 2.0).
Notre amour fut immédiat et fusionnel, avec ralentis et petite musique kitsch en fond.
Mais j’ai dû, pour amadouer Jordane et qu’il ne découvre pas mes réelles intentions, faire semblant de chercher les propriétaire
Et j’ai finis par les trouver. Voilà. Mon plan chien tombe à l’eau. Fuck la life.





 Je vous avez dis que je la ferais courte donc sans transition (et parce-qu’il me reste 19 % de batterie) aujourd’hui on s’est fait une rando d’une dizaine de kilomètres dans le très beau Parc National de Gaspésie.
Pour être exacte, on est monté sur le mont Xalibu (plage et cocotiers remplacés par une toundra de rocaille. C’est tout comme.)
Ca monte un peu sec et c’est surtout un tue-cheville permanent. Je ne sais encore comment nous avons survécue à l’entorse tout les deux.
Petit passage obligé par le fameux lac aux Américains, une cuvette glaciaire.












Arrivé en haut la vue vaut bien les litres de transpiration… On voit tout les monts alentours et pas mal de lacs, le paysage tout rocailleux semble sortie de nul part.













                                  Le lendemain, grimpette du mont Saint Albert, culminant à 1088 mètres. 17,4 km pour 870 de dénivelé. Je souffre. Même Jordane fait qu’à moitié le fier. Arrivé au sommet (je vous passe les dizaines de « Aannnnnh j’en peux pluuuuus » et la centaine de « pourquoi tu t'arrête ? - Oh je me mouche/prend une photo/regarde ce cailloux/Oh tiens une feuille, je vais m'arrêter pour l’observer plus attentivement/ Et si je reprenai ma respiration pour me souvenir de ce que ça fait que d’avoir des poumons ?-) C’est face à un énorme plateau avec dans le fond les montagnes qu’on se retrouve. Ca vente pas mal, mais ça vaux bien le détour. Des dames croisées hier y on même vu des bébés caribou (Nous pas. On est les pourris de l’observation animal. Enfin on a vu un orignal traverser la route en repartant mais j’imagine que ça compte pas.)
La descente s’annonce bien plus sportive et carrément plus agréable pour la nulle du cardio que je suis… C’est presque de l’escalade dans l’autre sens sur des roches énormes jaunes. La montée c'était la partie courte mais clairement la descente est milles fois plus jolie, entre montagnes, rocaille, rivières, cascades et lacs.






Le moment ou tu te dis que t'as pas le droit de repartir en arrière.


On dirait pas comme ça mais là... on est au sommet.

Oui oui, toujours sur le sommet.

Still.

Le début de la descente.








17 km c’est long, mais y’a que comme ça qu’on accède aux cartes postales.

Alors tu grimpe, prend ton mal en patience, fait à ton rythme, parce que tu sais qu’a l’arrivée c’est un peu Noël pour les mirettes. Et qui n’aime pas Noël ?!



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