Jour 39 : Le cap Bonavista : celui-qui-portait-bien-son-nom.


Votre mission si vous l'acceptez : Ne pas mourir de soif.

Bon. Ça devient urgent. Il nous faut de l'eau potable. On a presque dû se rationner les deux derniers jours. Et c'est un peu la galère car à Bonavista… l'eau du robinet n'est pas potable… Claque dans ta gueule de citadin : oui y'a encore des endroits où faut faire bouillir l'eau avant de la boire.


Et c'est fou parce qu'il y a de l'eau partout ici ! Ce matin on a même vu notre premier iceberg et il était énorme !

 On a passé la nuit sur le cap Bonavista avec une vue de dingue, tout proche du parc The dungeon et The spillars cove.

Un jour on saura la signification de ces bonhommes cailloux typiques qu'on trouve partout....un jour...



Coucher de soleil rose à l'iceberg. Avec des frites siouplait.

Rochers pour jouer à escalader, eaux turquoises, petites fleurs, falaises à pic, macareux ( Puuuuuuuffiiiiiiiiiins !) bref c'était beau beau beau beau.


Jordane à pu prouver une fois de plus ses origines bouquetines en descendant là-où-t'as-pas-le-droit-sinon-t'es -mort à Dungeon et son côté crazytomtom en nous menant sur une gravel-faites-pas-crever-nos-pneus-siouplait pour atteindre Spillars cove.










  Là bas, devant un panorama de dingue et en plein cagnard,  on a fait une rencontre très chouette, Claire, aussi en pvt au Canada et qui se fait un roadtrip de deux mois…à vélo. Elle s'arrête tout les jours pour dessiner… voyage inspirant quoi.

J'aimerais avoir les couilles de faire la même chose.

(Et dans la série hasard de malade elle connait rapidement Barthel pour l'avoir croisé dans un helpx… finalement, non, le Canada c'est pas si grand. On nous ment !)

          Il y a tellement de voyages différents, de manières de faire, de mode de transports ect… comment avec autant de possibilités rester chez soit ?!

          Je me dis qu'un jour moi aussi j'adorerais partir à vélo. Peut-être pas deux mois car on connaît tous mes non qualités sportives. (Et  avec Jo on a lancé l'idée en l'air mais fermement rattrapé au vol de se faire un roadtrip en moto en Asie, genre trois mois. Objectif un petit sac et go !)
          
          Elle qui a pu vraiment se frotter au locaux confirme : c'est des amours. Du genre à qui tu demande si tu peux te laver les mains et qui finissent par t'offrir gîte et couvert, et te conduire là où tu as besoin le lendemain.

          On visite la même région mais au final on le vit tellement différemment. Je me demande si notre timidité nous empêche pas de vivre pleinement ce roadtrip, comme si on en manquait un bout. Parfois à part vous dire que c'est beau je ne sais pas quoi écrire. Et c'est sûrement en partie à cause de ça, mais en même temps… j'ai pas envie. Aller vers les gens c'est un effort qu'une part de moi est tétanisé à l’idée de faire et l'autre part en a strictement pas envi du genre «  j’men branle ». 
          Je suis super contente de nos rencontres de la route comme Claire où les papés sur les parkings et tout ça, mais j'ai pas envi d'aller les chercher. Et je crois que Jo est à peu de chose près sur le même ressentis.



          En tout cas, sur Terre Neuve on prend vachement plus le temps. On en bouffe plein les mirettes et la lassitude qui commençait à nous prendre à décidé de rester sur le continent.






        

          La vie est douce. Et les articles deviennent chiants. C'est bien connu, c'est toujours plus drôle à raconter quand y'a matière à se plaindre. Le jour où le bonheur s'avérera être une muse, prévenez moi. D'ici là, prenez votre mal en patience et ouvrez grand les yeux.

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