Jour 43 : Poupou clandestin et Ottawa .

   Bon les amis, on rechausse son sac à dos, on fait la pression de ses chaussures et on enfile ses pneus ! C’est reparti pour un tour !


                 Après presque deux semaines de pause relax, entre copains, soirées jeux/films/ sushi, otakuthon glandage and co’ c’est enfin le moment de reprendre la route pour l’Ouest cette fois ci !

                Et on ne repart pas seul ! Après quelques kilomètres à se demander ce qui faisait cet énorme boucan dans la glacière (des carottes mutantes ? La rébellion des compotes pommes fraises ?) on découvre Poupou sagement installé à l’arrière du van… qu’à cela ne tienne ! Quand y’en a pour deux y’en a pour trois et c’est à trois qu’on va passer les 10 prochains jours à sillonner l’Ontario !


Direction la capitale, Ottawa !

 On est arrivé le soir et là c’est le choc des cultures : il est 21 heure tout juste, on est affamés, et le Tim Hortons est fermé.
Pire encore pour nous autres européens… le doner AUSSI.
Par chance, les deux accueillantes arches jaunes elles sont ouvertes 24/24.

               C’est donc avec un festin de rois ( ahem ) qu’on se pose dans l’herbe en face du très joli parlement pour regarder les illuminations de ce dernier. C’est joli beau et on apprend pas mal de chose sur l’histoire du Canada, de manière extrêmement nuancée et objective, patriotisme à l’américaine oblige. ( notez l’ironie et voir même la pointe d’exaspération, faut dire que j’en ai sacrément marre d’entendre ces discours sur les Grand Beaux canadiens valeureux et courageux qui nous ont sauvés nous les sales lâches de français / européens pendant les deux guerres mondiales.                       Vous qui avez sacrifiez toute votre belle jeunesse masculine la ou nous on n’y a laissé presque rien – c’est vrai qu’après tout, la guerre avait beau se dérouler sur nos territoires les terribles méchants cruels allemands qui étaient vraiment bien tous des méchants hein sans exceptions faisaient quand même le contour des villes et villages évitant soigneusement les civils. Y’a pas du tout des villages entiers qui on été rasés, non non.
Et puis sans vous on serait tous sous le joug nazi. Oui oui. Et puis heureusement que vous étiez là parce que c’est vrai que y’a pas du tout eu de résistance. Non non.

               Non sans dec… cette manière de cracher avec si peu d’humilité et d’objectivité sur des Hommes qui se sont battus pour que les prochaines générations s’endorment mieux, ce manichéisme enfantin voir même dangereux entre les bons et les méchants et ce manque de connaissances ça m’a vraiment foutu la rage… Redescendez sur Terre, arrêtez de vous croire si parfait, vous apprendriez peut-être ainsi à vous remettre en question… le patriotisme à outrance qui vous ferme pour certains les yeux c’est franchement énervant. Surtout quand on parle de gens qui on donné leur vie. Je ferme cette énorme parenthèse en faisant un gros fuck à vos livres d’histoires qui vous font croire ces merdes monumentales.)


            À la fin, j’ai bien cru que la moitié de la pelouse avait déjà vue le show et voulait donc partir avant la fin avant de remarqué que c’était pour l’hymne canadien que tous, la main sur le cœur et solennel étaient levés. On était les seuls blaireaux assis et pour rien au monde je ne me serais levé, tant j’étais en rogne. Et si je l’avais fait ça aurait été pour leur hurler au visage la marseillaise ou un hymne européen.Na.

Revenons à nos moutons, Ottawa.

                On est resté concentré sur la colline du parlement et ses alentours et tout ces beaux bâtiments aux allures de châteaux au bords de ces croisements d’eau sont vraiment jolis.

Le lendemain, on s’est de nouveau ballader en commençant par le parc Jacques-Cartier à Gatineau, avec ses sculptures en herbes et plantes impressionnantes. Hyper chouette malgré le trop plein de monde. Et après on à repassé le fleuve pour se retrouver dans Ottawa.

             

                Enfin voilà, Ottawa on en a pas vu des masses mais c’est sympa.